En 2014, le salarié moyen français travaillera jusqu’au 28 juillet pour financer les dépenses publiques, soit 2 jours de plus qu’en 2013.
Tous les ans nous payons des impôts, de la TVA, ISF, charges sociales, taxes sur les carburants, droits de succession, … représentant la dépense publique évaluée à 57,17 %
Le « Jour de la Libération Fiscale » , est le jour où nous cessons de travailler pour la sphère publique, et qu’enfin nous travaillons pour nous.
Cette année 2014, on s’y attendait, la France est plutôt mal classée et conforte sa deuxième place des administrations les plus dépensières d’Europe, après la Belgique et devant l’Autriche selon l’institut Molinari.
Malgré une imposition toujours de plus en plus élevée, c’est bien une absence de maîtrise des pouvoirs publics sur les finances de la Nation, qui repousse de quelques jours ce « Jour de la libération fiscale par rapport à 2013, 2012.
Pour rappel, le dernier budget équilibré de la France date de 1974. Depuis la dépense publique ne cesse d’augmenter.
- 2013 : avec 207 jours travaillés pour l’Etat, la France conforte sa deuxième place des administrations les plus dépensières d’Europe
- 2012 : c’est à partir du 24 juillet 2012 soit 205 jours, avec une dépense publique de 56,1% du produit intérieur brut
- 2011 : nous aurons travaillé 202 jours pour l’Etat.
- 2010 : les dépenses publiques en France représentaient 56,9% du PIB, ce qui a placé le jour de libération fiscale le 28 juillet, un record jamais atteint pour la France, soit 210 jours
- 2009 : le poids de la dépense publique représentait 53,2 % pour une libération fiscale le 15 juillet.
- 2008 la libération fiscale a eu lieu le 12 juillet
sce image : Fardeau social et fiscal de l’employé moyen au sein de l’UE — 2014 – 5ème édition par l’Institut Economique Molinari
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