Cela se passe en France, dans une station touristique, également petit village rural des Alpes, Puy St-Vincent. Déjà pour la rentrée 2012, plusieurs maires feront de même.
Une situation totalement nouvelle, un nouveau concept qui permet de conserver une classe de maternelle suite à sa fermeture.
Dans le monde rural, de nombreuses suppressions de classes sont constatées, entraînant à plus moins long terme la fermeture du groupe scolaire, centre vital de la vie des petits villages. Jusque là rien de nouveau, c’est un constat qui revient tous les ans en février, mars lors de la validation de la carte scolaire.
Mais face à ce désengagement de l’Etat, le maire de la commune de Puy-St-Vincent, innove. En lieu et place d’un Regroupement pédagogique intercommunal (RPI), comme le préconise l’inspection, souvent difficile en zone de montagne, le maire embauche une institutrice « confirmée de l’éducation nationale » pour éviter la fermeture de son école publique.
« Pour l’élu, la création de la classe privée répond à un choix politique : «Dire non à ce diktat permanent de l’administration. Avec leur système de rentabilité, toutes les communes rurales vont disparaître.» écrit libération
C’est une première : la création d’une école privée de la République.
De quoi nous inquiéter, sachant que l’Etat est à l’affut et attentif à toutes nouvelles idées qui permettent de transférer ses charges, sans les compenser.
C’est aujourd’hui un effet « boulle de neige », car ce concept sera mis en place dans plusieurs communes françaises dans l’Eure, la Nièvre …..
Que sera notre école demain
Lire la suite sur Libération