Une ou deux intercommunalités sur le canton de Montfort l’Amaury, un territoire qui se construira avec ou sans l’avis des communes, c’est aujourd’hui que sont fixés les règles.
Depuis de nombreuses années cette intercommunalité n’a pas été ressentie comme une nécessité. De vieux réflexes individualistes n’ont pas facilité les prises de conscience, mais plutôt enfermé nos territoires dans un certain immobilisme. Beaucoup de questions sont restées en suspens, sans recherche de solution réelle, voir ne pas y répondre, dans l’attente d’un hypothétique accord en applications des nouvelles règles …
En 2004, souhaitant une avancée et une maîtrise de leur territoire, quelques communes du canton de Montfort :
Beynes (7.611 habitants), Jouars-Pontchartrain (5.229 habitants), Neauphle-le-Château (3.028 habitants), Saint-Germain-de-la-Grange (1.862 habitants), Saulx-Marchais (822 habitants, Villiers-Saint-Frédéric (2.796 habitants), et Thiverval-Grignon (1.120 ha) du canton de Plaisir se sont associées au sein de la communauté de communes de « Cœur d’Yvelines », communauté de 22.000 habitants.
Un territoire de la taille du canton de Montfort l’Amaury !!
Après dix ans d’attente, la finalité de ce futur territoire pourrait être de la taille du canton de Montfort l’Amaury, et pourrait ainsi rassembler les communes « en discussion» du Pays de Montfort à la « Communauté de Communes de Cœur d’Yvelines » créée il à sept ans.
Nous voilà revenu dix, quinze ans en arrière, avec cette fois-ci la contrainte d’une décision imposée par l’Etat, quand à l’étendue de cette future intercommunalité rurale.
Demain des intercommunalités planifiées avec ou sans l’accord des communes.
« Pour mettre de l’ordre », dans le cadre de sa Réforme Territoriale, l’Etat souhaite organiser son territoire et impose des dates butoirs.
C’est la Préfecture, qui sera chargée au niveau départemental de fixer les nouvelles règles pour ces nouveaux EPCI (Etablissement Public de Coopération Intercommunale) et imposer ainsi des territoires « cohérents aux yeux de l’Etat » mais certainement pas aux yeux de nos territoires locaux ruraux.
C’est bien là une crainte qui contraindrait à faire avancer ce dossier.
Une Commission Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) doit mise en place mars et juin 2011 (à la suite des élections cantonales). Elle arrêtera au plus tard le 31 décembre 2011, un Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI, avec avis des communes, syndicats, EPCI,….. courant 2012, le schéma départemental sera publié.
« A défaut d’accord des communes, et jusqu’au 1er juin 2013, le Préfet, par décision motivée et après avis de la CDCI, peut créer, modifier le périmètre ou fusionner des communautés ».
A suivre….