Démission collective de conseillers généraux des Yvelines et du Val d’Oise du conseil d’Administration de l’OPIEVOY (Office Public Interdépartemental de l’Essonne, du Val d’Oise et des Yvelines) qui subi une crise profonde.
L’OPIEVOY, 1er bailleur social francilien, gère un patrimoine de plus de 50 000 logements sociaux. Ce sont des tensions qui ont amenés les administrateurs représentants le conseil général des Yvelines, et du Val d’Oise a démissionner.
Semblerait en cause la transparence financière, un audit ayant été refusé à deux reprises suite à une dégradation de la situation financière de l’Office : hausse des dépenses de personnel, hausse des charges financières, accroissement de l’endettement, nécessité de vendre une partie du patrimoine pour boucler le budget… écrit Xavier Péricat sur son site , ainsi que dans les orientations stratégiques de l’OPIEVOY signale dans sa lettre le conseil général yvelines, dégradations qui font peser un risque inadmissible aux locataires et aux salariés de l’Office.
C’est désormais le préfet des Yvelines qui a en charge de conduire les affaires courantes de l’Opievoy.
L’OPIEVOY dans les Yvelines :
L’office social gère des logements sociaux sur 71 communes yvelinoises, dont 5 dans le canton de Montfort l’Amaury: Beynes, Jouars-Pontchartrain, Marcq, Neauphle le Chateau et Villiers le Mahieu.
Un contexte bien plus politique qu’il n’en paraît.
En effet si les administrateurs sont nommés par les conseils généraux, avec une représentativité plus importante à gauche, il semble difficile à un président « de droite » de géré l’office. N’est-ce pas là, une conséquence de la récupération avortée des établissements publics fonciers par les députés de gauche ?